Silvio Berlusconi en exclusivité : “Le ministère des Italiens dans le monde reviendra avec moi”

by | Aug 2, 2022 | Italy, Nuova Yok, POLITICS | 0 comments

Entretien exclusif avec Silvio Berlusconi

Lega di Matteo Salvini et un Fratelli d’Italia de Giorgia Meloni, est actuellement en tête dans tous les sondages, mais l’ancien premier ministre sait comment, à l’approche des urnes, rien ne doit être pris pour acquis. Ainsi, après avoir été dans l’opposition dans les gouvernements Conte I et II et avoir fait partie de la majorité dans l’exécutif dirigé par Mario Draghi, Forza Italia est désormais en course pour s’assurer un rôle de premier plan dans la 19e législature. Silvio Berlusconi dans le train pour Rome – Facebook, Silvio Berlusconi Président, la campagne électorale commence. Que proposez-vous cette fois aux Italiens ? “D’abord permettez-moi de dire que nous n’aurions pas voulu d’élections anticipées, nous aurions préféré continuer à soutenir le gouvernement Draghi jusqu’à la fin de la législature, ce que j’avais d’abord proposé depuis les premiers jours de 2021. Mais le comportement est une fois de plus irresponsable. dei Cinque Stelle a provoqué cette situation, que nous affrontons cependant avec sérénité et confiance. Les élections dans une démocratie ne sont jamais un problème, elles sont le moment où le peuple souverain décide de son avenir. Ils sont l’essence même du système démocratique. A cet effet, je travaillais depuis quelques semaines sur un programme que je pensais proposer aux Italiens au printemps 2023 et que je présenterai plutôt dans les prochains jours, en vue des élections du 25 septembre ». En quoi cela consiste? “C’est un programme qui combine nos arguments traditionnels, la lutte contre l’oppression fiscale, l’oppression bureaucratique et l’oppression judiciaire, les deux questions dramatiquement d’actualité : d’abord une attention forte aux plus faibles, notamment les personnes âgées – qui doivent pouvoir vivre sereinement et en toute sécurité – et aux plus jeunes, à qui nous devons garantir un avenir. L’autre thème, ce sont les politiques environnementales sérieuses, car la conservation de la création, du monde qui nous entoure, fait partie de nos valeurs fondamentales. Nos propositions ont des symboles : l’augmentation des pensions minimales à 1000 euros par mois pendant 13 mois pour tous les retraités qui ont le plus bas et aussi pour les mères et grands-mères qui ont toujours travaillé à la maison, pour la famille ; la garantie d’un salaire minimum de 1000 euros par mois pour les jeunes en phase d’apprentissage, financé par des allégements fiscaux pour les entreprises, l’engagement de planter un million de nouveaux arbres chaque année, soit plus que les plans déjà en place. Naturellement, la politique internationale de notre gouvernement sera fondée sur l’Alliance atlantique et la solidarité avec l’Occident, avec les États-Unis, avec l’Europe, avec le monde libre”. Matteo Salvini, Giorgia Meloni et Silvio Berlusconi – ANSA / CLAUDIO PERI Ces jours-ci, il essaie de réparer l’alliance centre-droit. Avec Salvini, les choses semblent bien aller depuis que vous avez rejoint ensemble le gouvernement Draghi, tandis qu’avec Giorgia Meloni, il y a eu des frictions assez lourdes. Il l’a hébergée pour le déjeuner, avez-vous pu vous préciser ? Voter pour la confiance de Draghi n’a-t-il pas servi à détendre les relations avec vous, qui selon les sondages est désormais la première force de votre coalition ? « Les relations avec Giorgia Meloni, comme d’ailleurs celles avec Matteo Salvini, ont toujours été cordiales. Nous avons fait des choix différents pour soutenir le gouvernement Draghi – après tout, nous sommes des forces politiques différentes avec des histoires et des cultures différentes – mais le respect et la compréhension mutuels de leurs choix respectifs n’ont jamais failli. Après tout, ce n’est pas seulement une question de relations personnelles : le centre-droit en Italie existe parce que j’ai pris le terrain en 1994 et rendu possible une coalition qui m’a donné la responsabilité du gouvernement pendant près de 10 ans, une coalition qui a toujours un une fois qu’il commence à gouverner l’Italie. Pour cette raison, chacune des forces qui composent le centre-droit est essentielle et décisive, non seulement sur le plan numérique mais aussi sur le plan politique ». Silvio Berlusconi avec l’hon. Nissoli fuchsia La réforme sur la réduction du nombre de parlementaires portera les élus à l’étranger de 18 à 12 (en Amérique du Nord il restera 1 sénateur et 2 députés comme lors de la dernière législature, ndlr). Quel programme Forza Italia a-t-il pour eux ? « Je suis la condition de nos compatriotes dans le monde avec une grande attention. Notre talentueuse parlementaire Fuchsia Nissoli, élue en Amérique du Nord, s’en occupe activement au Parlement et m’en parle souvent. Nous nous sommes mis d’accord avec elle sur quelques idées importantes. La condition préalable est de promouvoir une égalité effective des droits avec tous les compatriotes : les Italiens vivant à l’étranger ne doivent pas être pénalisés, par exemple en ce qui concerne les exemptions de l’IMU. Ils doivent pouvoir profiter pleinement